Il est presque fini...
Ouf...
Il n'était pourtant pas bien compliqué ce châle mousseux, mais il m'a fait des misères.
D'abord pour le choix de la laine : j'avais envie initialement d'utiliser de la Holst Garn (coloris Donkey), mais il me fallait un fil poilu. Le lundi midi, il n'y a guère que Monop' qui vend de la laine. Trop impatiente, j'achète des pelotes de Caresse (mohair + laine) noires, en me disant que ça fera un coloris chiné sympa. Le soir, j'attaque le châle. Après quelque temps, mon mari regarde ce que je fait et me demande négligemment si je tricote un paillasson.
Humpf.
Sauf qu'il a raison : mes deux laines mélangées sur des aiguilles 5,5, le moins qu'on puisse dire c'est que l'on n'a pas la texture aérienne souhaitée. Non, y a pas de photos, j'ai tout défait. Et après j'ai regardé mes pelotes. Le mohair, tout seul, il se tricote sur du 6, alors forcément...
Qu'à cela ne tienne, on recommence sur des aiguilles 6 avec la laine toute poilute et toute seule (j'aurais même dû prendre une taille au dessus, tiens). Là ça monte tout seul, j'attaque bientôt la partie à trou-trous.
Sauf que derechef.
Qui qui n'a :
- ni compté ses mailles
- ni passé de fil de survie au motif que pfffrt c'est trop fado ?
C'est bibi. Et il me manquait des mailles d'un côté, du coup ça ne tombait pas juste, dans la bataille j'ai perdu mon anneau marqueur que j'ai mal replacé ce qui a décalé la maille centrale, bref, un carnage.
On pose le tout, on attend quelques jours, on respire un grand coup et on détricote la partie dentelle. On rajoute des maille là où il faut, et après ça roule tout seul.
Après on trouve le courage de trempouiller la chose, de l'épingler, et voilà :
Il sera sous le sapin pour ma maman, qui pourra bouquiner au chaud...